Une nouvelle place pour les mathématiques : Révolution scientifique, Révolutions politiques et Révolution industrielle.

Vision organique, l'approche aristotélicienne pour comprendre l'univers

Le monde comme un corps organique

  • Recherche de la cause première
  • L'univers fini et hiérarchisé

Vision mystique, le retour de l'approche platonicienne

Kepler, archétype du savant néo-platonicien

  • L'esprit pythagoricien : Trigemistus
  • La Mesure
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  • La «théorie» au sens pythagoricien.

Les académies

  • Réaction à la sclérose des universités

La réforme

Vers un nouveau statut pour l'algèbre

  • redécouverte des anciens au XVIe siècle
    • Comment découvre-t-on un nouveau résultat ? ... par l'analyse des anciens
  • l'algèbre change de nom : l'art analytique

Un ingénieur propose l'usage des fractions décimales : Simon Stevin

L’œuvre maîtresse pour la popularisation de l'usage des fractions décimales est celui de Simon Stevin (1548-1620), La Disme, paru en 1585 d'abord en flamand puis, la même année, en français. En voici un extrait de la première page de la version française (version de 1634).

La notation de Stevin s'inspire de celle qu'il utilise en algèbre, comme on le constate dans l'extrait suivant (toujours de 1634) :

Ce symbolisme ne fut toutefois pas très populaire. On le trouve tout de même dans une traduction flamande de 1626 d'un livre de Napier.

Le point décimal commence à être utilisé vers la toute fin du XVIe siècle. Le point de Pellos ne peut être considéré comme un véritable point décimal, n'étant pas intégré à une véritable pratique de la fraction décimale. Certains auteurs du XVIIe siècle attribuent le premier usage du point décimal à Joost Bürgi (1552-1632). Un de ses manuscrits de 1592 nous fait voir un usage systématique du point décimal. Mais c'est avec le XVIIe siècle que son usage se répand. On le rencontre en 1612 dans les tables trigonométriques de Pitiscus (1561-1613), l'inventeur du mot trigonométrie. Napier sera celui par qui l'usage du point se répand, à cause de la dissémination des calculs à l'aide des logarithmes. Néanmoins, beaucoup d'autres symbolismes sont simultanément utilisés, particulièrement certains issus de la notation des fractions sexagésimales appliquée aux fractions décimales (ex. 314,1'5''9'''2''''6'''''5'''''', pour notre 314,159265. Johan Hartmann Beyer (1563-1625) en 1616 dans une lettre à Kepler).